Interview avec M. REBSAMEN

ENTRETIEN AVEC M. François REBSAMEN
Sénateur-Maire sortant de Dijon.
Candidat PS à la Mairie de Dijon

Le citoyen : Des réalisations sont faites, déjà, à Dijon;  pouvez-vous en quelques mots nous dire, vous-même, quelles sont vos réalisations les plus importantes.

François Rebsamen : En 10 ans, Dijon a profondément changé et dans tous les domaines :
Domaine de la culture avec la création d’établissements et de salles de spectacle.

De la gratuité pour l’accès pour le plus grand nombre aux activités culturelles (gratuité dans les musées, bibliothèques…) l’aide à la création que ce soit dans le domaine sportif.

La création d’équipements qui manquaient à notre ville, piscine olympique, stade de foot adapté, des terrains et des jeux dans les quartiers pour tout le monde.
Dans le domaine de l’urbanisme où nous avons facilité la construction de 9000 logements pour permettre à tous les habitants de la ville, quels que soient leurs moyens, d’habiter à Dijon.

Dans le domaine de l’économie où nous avons créé un pôle de compétitivité et des zones d’activités pour développer l’activité industrielle.

Bref, Dijon s’est métamorphosé. Et avec toujours la solidarité au cœur.

Le citoyen : Et concernant vos projets futurs pour la ville de Dijon ?

François Rebsamen : Nous allons poursuivre et terminer les projets partis ; la rénovation des beaux-arts, l’embellissement du centre-ville, améliorer la desserte de certains quartiers par une fréquence accrue de nos bus, aménager une dizaine d’éco-quartiers pour permettre à toutes et à tous de pouvoir se loger dignement à Dijon.

Et puis un gros effort a été fait durant les 10 ans passés dans le domaine de l’éducation que nous allons poursuivre.

Je pense que c’est la seule clé de l’ascenseur social pour tous.

Le citoyen : Quelques mots sur la diversité.

François Rebsamen : Sur la diversité, je me suis toujours battu pour la reconnaissance de la diversité. Dijon est riche de sa diversité, de tous ses habitants et j’ai toujours agi avec le souci de me préoccuper du sort de tous les habitants de notre ville. Pour lutter contre les discriminations qui existent, nous avons mis en place une antenne municipale de lutte contre les discriminations afin de traduire notre volonté de faire de tous les habitants de notre ville des citoyens pleins et entiers. J’ai d’ailleurs, à titre personnel, fais voter au sénat le droit de vote pour les résidents étrangers qui résident à Dijon depuis plus de 5 ans. Et j’espère que cette mesure entrera en vigueur rapidement.

Le citoyen : Un mot pour les dijonnais (notamment musulmans) d’aller voter (pour vous).

François Rebsamen : Un mot pour tous les Dijonnais quelles que soient leur religion, j’appelle à aller voter pour la liste que j’ai l’honneur de conduire « Dijon avec vous » pour continuer à faire de Dijon, une ville à aimer et à vivre ensemble.

Le citoyen : Que diriez-vous notamment à certains de nos concitoyens musulmans inquiets d’une certaines stigmatisation dont ils font l’objet ainsi que la perte de confiance à l’égard de la politique.

François Rebsamen : Je suis contre toutes stigmatisations en la matière. Je l’ai prouvé et démonté. Je suis pour des efforts qui soient inverses en ayant des politiques qui soient respectueux l’un des autres.

Si j’ai un message à faire passer à cette population issue de l’immigration qui est venu construire notre ville, défendre la France et mourir pour elle, je les considère comme des citoyens à part entières et c’est un message d’espoir que je leur adresse.

Le citoyen : Vous avez parlé lors du meeting aux grésilles, de cette laïcité qui marche avec la fraternité…

François Rebsamen : Oui, c’est la laïcité qui nous permet de vivre ensemble quelles que soient nos religions et c’est le creusé républicain.

 

Karim Slimani

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Interview avec M. Alain HOUPERT

Entretien avec M. Alain HOUPERT
Sénateur de la Côte d’Or,
Candidat UMP à la mairie de Dijon.

 Le Citoyen : « quels sont vos projets les plus importants pour la ville de Dijon ? »,

M. Alain Houpert : C’est une question difficile sur tous les points. Avant tout, ce seront les côtés économiques et humains qui seront travaillés. Dijon perd ses emplois et ne rayonne plus. Dijon ne prend plus d’habitants depuis 2008.

La ville était un centre de décision, centre qui n’existe plus aujourd’hui. Je souhaite donc attirer et faire revenir les entreprises, notamment pharmaceutiques et chercher des investisseurs pour que la ville rayonne à nouveau. « En étant maire à plein temps, je ferais en sorte qu’il y ait moins de pauvres et que les gens soient heureux ».

Le Citoyen : Que proposeriez-vous en faveur de la diversité et du bon vivre ensemble ?

M. Alain Houpert : La diversité est d’abord une richesse et qu’il fallait en avoir conscience. C’est le droit d’être différent, une mosaïque multiculturelle, une altérité avec qui il faut échanger. La France et la Bourgogne sont une terre d’accueil.

Mon obsession est de travailler ce vivre-ensemble, créer une identité dans les quartiers où chacun a conscience de ses droits et surtout de ses devoirs, et aller dans les quartiers sans policiers.

Je donnerai l’occasion aux gens de s’exprimer pour essayer de comprendre leurs mécontentements. « Je vais ausculter le terrain, entendre et écouter les gens ; c’est ainsi qu’on pourra construire et faire fonctionner la société ».

Sur le plan culturel, il demandera aux gens ce qu’ils veulent mettre en avant pour faire connaitre la culture et même la religion de chacun.

Etre laïc n’est pas être un athée irrévérencieux ; c’est au contraire aller vers l’autre et le comprendre.

Je ferai en sorte que cette diversité soit vécue comme une belle symphonie : « je serais ouvert comme Mozart ».

Le Citoyen : Que diriez-vous pour encourager les dijonnais musulmans à aller voter ?

M. Alain Houpert : « Un élu a une mission ; c’est de rassembler ce qui est épars, comme c’est écrit dans la bible et le coran ».

Moi, je suis chrétien et d’origine latine.

Je demande aux musulmans d’avoir confiance en moi, car c’est ensemble, là où chacun s’additionne avec l’autre, qu’on pourra construire l’avenir et le monde de demain. Nous avons des identités certes différentes mais nous sommes tous des fils d’Abraham.

Propos recueillis par Néjia

 

 

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Entretien avec P. ABECASSIS

PIERRE ABECASSIS candidat Front de gauche,  pour le  Canton 2/Quetigny
“Une gauche alternative solidaire et écologiste pour Quetigny”

JMFB : Quelle alternative fondamentale offrez-vous à une gauche, emmené par Michel Bachelard, déjà en place sur Quetigny ?

P.Abecassis : Nous sommes une liste alternative déjà à la politique gouvernementale et cela se décline sur le plan local. Bien qu’il n’insiste pas sur cela, le maire actuel est du P.S et a dans sa liste une député du P.S qui vote les lois du P.S à l’assemble nationale. Il assume donc la politique d’austérité menée par le gouvernement pour laquelle nous les gens de gauche n’avons pas voté. D’ailleurs beaucoup de gens ont davantage voté contre Sarkozy que pour Hollande. Il faut absolument proposer une alternative de gauche avant que ne s’impose une alternative de droite voire d’extrême droite. Nous proposons à Quetigny la défense et l’extension des services publics, la gratuité d’un certain nombres de services, une démocratie plus directe avec la possibilité de référendums d’initiative locale, la défense des terres agricoles contre l’envahissement du béton et du goudron, et la rénovation du parc HLM ainsi que des modes de distribution en circuit court…

JMFB : Que dites vous à une partie des citoyens qui questionne le devenir de la société et de la famille et souhaite qu’on les entende sur « le mariage pour tous » et un prétendu enseignement de la théorie du genre ?

P.Abecassis : Nous disons déjà que le mariage est l’accès à un droit et que ce droit doit être ouvert à tous quel que soient le genre ou le sexe, pour les homosexuels ou pas. Je ne suis pas spécialiste mais pour moi la théorie du genre est plutôt pertinente dans ce sens où le genre est davantage lié à mon sens à l’éducation et à la construction sociale plutôt qu’a l’identité sexuelle chromosomique.

JMFB : Les musulmans se sentent stigmatisés autant pas la gauche que par la droite. Des associations sérieuses font état d’une augmentation fulgurante des actes islamophobes (Amnesty, Collectif Contre l’Islamophobie en France..). Que dites-vous aux concitoyens musulmans ?

 P.Abecassis : C’est une question que nous n’avons pas évoqué au niveau de la liste. Je parlerai plus de racisme que d’islamophobie. Mais je m’oppose à toutes discriminations parce qu’un citoyen est musulman. D’ailleurs nous sommes nombreux à trouver inadmissible, par exemple, que certains refusent à des mamans voilées d’accompagner les sorties scolaires. Nous nous opposons à l’islamophobie même si j’ai mes propres opinions sur les motivations profondes du port du voile, de la kippa ou de la croix dans l’espace public

Propos recueillis par Abdellah HAIFI

 

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Rencontre avec M. BACHELARD en petit comité

Rencontre avec M. BACHELARD en petit comité aux allées cavalières
maire sortant de Quetigny
Candidat PS pour la Ville de Quetigny

La réunion s’est déroulée en petit comité aux allées cavalières. M. Bachelard, maire sortant qui se présente aux élections municipales, a rencontré des habitants du quartier.

Dans un premier temps, M. BACHELARD  a rappelé l’histoire de Quetigny. A la fin des années 50, Quetigny comptait 350 habitants. Au début des années 60, le village voit la construction de l’Université.

Le village, à l’écart des voies de communication de l’époque, tarde à se développer par rapport à ses voisins.

Roger Raymond, maire de Quetigny de l’époque, décide alors dans le « schéma directeur » de faire passer Quetigny du statut de village au statut de ville de 10 000 habitants avec le slogan « un logement, un arbre, un emploi ».

La ville accueille donc une zone d’activité mais reste aérée et verte, se développant selon la règle : 1/3 locatif, 1/3 pavillonnaire et 1/3 en accession en copropriété. La priorité restant de bien se loger, la Ville décide d’offrir les mêmes bénéfices à tout le monde en gardant la maîtrise foncière, ainsi les espaces verts appartiennent à la Ville et profitent à tous.

Le premier développement de Quetigny se fait avec le locatif (rue Pré Bourgeot, rue ronde, rue des huches) au centre de la ville afin que les gens les moins à l’aise puissent être au cœur de la ville et des services. Vient ensuite le lycée agricole, puis la première activité avec le laboratoire Delalande (sur le site actuel de Sanofi).

L’histoire du Grand Quetigny commence en 1968 par la création du premier hypermarché de la région dijonnaise avec l’enseigne Carrefour. Par la suite, la zone a connu l’expansion que l’on connait.

M. BACHELARD a présenté son programme qui repose sur 4 priorités et 3 projets :

  • 4 priorités :
    • Bien se loger à Quetigny,
    • Soutenir les habitants dans leur quotidien,
    • Faire vivre la démocratie locale,
    • Garantir une gestion financière saine et responsable.
    • 3 projets :
      • Un cœur de ville repensé intégrant un nouvel espace culturel d’animation,
      • Un nouvel équipement petite enfance, avec reconstruction de la crèche sur un nouveau site.
      • Une offre de logements diversifiée

Question sur le vote de dimanche prochain et le risque d’abstention surtout chez les jeunes qui se détournent de la politique en ces moments difficiles et sur les actions entreprises par La ville.

 

M. BACHELARD explique qu’il y a eu un grand effort de communication via le site de la mairie, les panneaux électroniques, les réunions publiques et réunions en petits comités.

Par ailleurs, les jeunes de 18 ans ont reçu leur carte d’électeur automatiquement.

Par Hassan El Idrissi

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Entretien avec R. PONSAA

Roland PONSAA, Chenôve entre vos mains, candidat pour le Canton 4/Chenôve

JMFB : Vous vous présentez sous la couleur politique de la gauche. Pourquoi pensez-vous qu’il faut, aujourd’hui, à Chenôve une alternative politique à J.Esmonin ?

Je suis content que vous me posiez cette question comme ça car oui mes valeurs restent toujours identique : de gauche. Ce n’est pas parce que j’ai été exclu du P.S que je ne reste pas fondamentalement un homme de gauche. Et c’est ce qui me différencie de J.Esmonin, car je pense que d’années en années il a quitté ses valeurs de proximité, de fraternité. Et c’est dont se plaignent les habitants de tous les quartiers de Chenôve lorsque je m’y promène : les Grands crus, le Mail, le Vieux-Chenôve, le Clos du Roy… et qui disent ne plus voir le Maire. Un Maire dans sa tour d’ivoire qui a abandonné le terrain et surtout le quartier du  Grand Ensemble. Et puis sans proximité on fait des choses insensées comme le centre culturel qui va nous coûter 16 millions en investissements sans parler du fonctionnement. Que proposera t-on dans une salle de 700 places sinon des concerts classiques ? Donc je crois que c’est un centre construit à la gloire de J.Esmonin et pas à la gloire de la population de Chenôve car la plupart  n’en seront pas les premiers bénéficiaires et d’ailleurs tout le monde me dit que c’est n’importe quoi et qu’ils n’y iront pas. Et cette question du centre culturel a été le déclencheur qui m’a décidé à monter cette liste citoyenne.

Aussi, au niveau de l’emploi il ya des choses concrètes à faire,  mettre en place des clauses d’insertion avec les entreprises pour embaucher sur les grands chantiers de la ville et en priorité des jeunes de nos quartiers car pas un n’y a été embauché depuis !

JMFB : N’avez-vous pas peur d’une dispersion des voix qui servira la droite ou l’extrême-droite ?

Ce dont j’ai peur ce n’est pas de la droite ou de Mr Jacob, qui est un homme respectable,  mais de l’extrême-droite qui sur le grand ensemble atteint de sérieuses proportions.

Et je vais vous dire c’est à J.Esmonin de se retirer, c’est lui qui porte la responsabilité de cette situation et rupture car j’ai souhaité négocier, il n’a pas voulu. J’ai discuté, fais des propositions, ils ont refusé et maintenant il le regrette et sont sérieusement inquiets. Ils vont être derrière moi.

JMFB : Que dire aux concitoyens musulmans, et parmi eux une partie des chenevelliers, qui vivent l’islamophobie et se sentent stigmatisés et menacés par les discours et décisions politiques de droite comme de gauche ?

Vous savez lorsque l’on a  retrouvé une tête de porc à la mosquée de Chenôve, j’ai tout de suite réagi pour exprimer mon indignation et ma solidarité et j’étais pourtant à 500 km et pas encore candidat ! Et il a fallu pourtant, dans cet épisode, du temps à J Esmonin pour réagir! En tout cas, j’ai parmi mes colistiers des citoyens de confession musulmane et ce ne sont pas des faire-valoir et j’en suis fier. Et puis vous savez, j’ai moi-même, scandaleusement, été stigmatisés à deux reprises sur le Bien-Public quand on a dit que j’étais le représentant de la communauté musulmane. Oui je suis fier de les représenter comme tous les citoyens de Chenôve toutes distinctions confondues : religions, origines, statut social…  Et ce qui m’intéresse c’est de vivre ensemble pas d’opposer les uns aux autres au nom de n’importe quels concepts : laïcité ou autres.

Par A. HAIFI

 

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